Flux, fluides, flots dans un monde en transition : enjeux critiques, esthétiques et écologiques des écritures anglophones contemporaines

(Réception de la fiction bleue : études en écocritique empirique de nouvelles anglophones contemporaines)


Thèse soutenue par

  • Léna KERVRAN

    Doctorante en Littérature anglophone
    Laboratoire CRINI, Nantes Université
    (début de thèse : Septembre 2023)

Sous la direction de :

  • Emilie Walezak (Nantes Université, France) et Wojciech Małecki (University of Wrocław, Pologne)

Résumé

Flux, fluides, flots dans un monde en transition : enjeux critiques, esthétiques et écologiques des écritures anglophones contemporaines
(Réception de la fiction bleue : études en écocritique empirique de nouvelles anglophones contemporaines)

Le but de cette thèse interdisciplinaire est double : établir une typologie de fictions climatiques bleues, et étudier l’impact émotionnel et cognitif de ces fictions sur les lecturices. Cette thèse se situe dans le domaine émergent en SHS de l’écocritique empirique, à l’intersection entre sciences cognitives et études littéraires. Ce doctorat se focalise spécifiquement sur l’impact de la fiction courte bleue, c’est-à-dire, la fiction qui aborde le lien entre les humains et les eaux de tous types, qu’il s’agisse d’océans, de lacs, de marais, de pluie, de gel, ainsi que les créatures qui habitent ces hydromondes, comme les poissons ou les méduses. La partie empirique de la thèse permettra de comprendre si ces fictions ont un impact émotionnel sur les lecteurices, et si oui, lequel ; nous évaluerons également si la fiction courte génère des intentions d’action pour lutter contre la pollution plastique. Ainsi, le potentiel mobilisateur de la fiction courte bleue est testé grâce à des données collectées dans un questionnaire permettant de comparer l’évolution des émotions et intentions d’action avant et après la lecture de la fiction. À l’ère de ce qui est appelé l’Anthropocène, ce travail de thèse tente de comprendre si la lecture de fictions permet de ressentir plus d’empathie envers les créatures vivant dans les hydromondes, et peut-être même d’accroitre l’engagement pour préserver les eaux de la Planète Bleue et les différentes formes de vie qu’elle abrite et rend possibles.

Mis à jour le 03 janvier 2025.